Hypocondrie
Définition
L’hypocondrie ou hypochondrie (avec un h dont l’orthographe est plus rare) est l’état d’une personne qui est préoccupée de façon permanente et obsédante au sujet de sa santé ou du bon fonctionnement d’un ou de plusieurs de ses organes.
Nous avons tous peur de tomber malade et certains sont obsédés par cette idée. Ces gens souffrent d’hypocondrie.
Il existe plusieurs hypothèses en ce qui concerne les causes de cette maladie. Certains médecins pensent que l’anxiété est due aux croyances socioculturelles, qui sont la source de distorsions de la pensée qui amènent à mal interpréter les changements corporels et les informations fournies par les médecins, les proches ou les médias. Des comportements qui ont pour but de soulager l’inconfort ou prévenir la maladie contribuant à maintenir la croyance.
Symptômes
- L’hypocondriaque est persuadé qu’il est atteint d’une maladie, généralement grave de type cancer
- Le diagnostic rassurant d’un médecin ne change rien… ou plutôt, l’hypocondriaque va changer de médecin car il est persuadé que son mal terrible a été ignoré
- L’hypocondrie prend une telle proportion qu’elle affecte la vie sociale, familiale et professionnelle. Parfois, elle débouche sur le stress, l’anxiété, la dépression, la panique… et de vrais problèmes de santé
- Le moindre signe est surinterprété : toux, plaie, pouls un peu accéléré, douleur même faible et fugace… Chaque événement assez anodin et fréquent devient le symptôme d’une pathologie cachée
L’hypocondrie majeure est une pathologie du narcissisme, un repli sur soi complet. La sexualité, le rapport à l’autre, le monde extérieur sont désinvestis. On s’approche même des mécanismes de la paranoïa. Les préoccupations hypocondriaques sont souvent plus proches des névroses et de la dépression. C’est une manière de figurer l’angoisse, de la lier, car un danger repérable et localisé comme un cancer est plus supportable qu’un danger permanent, diffus. Il faut distinguer également l’hypocondrie transitoire, une crainte passagère qui peut suivre le décès d’un proche ou une émission sur le sida, ainsi que les peurs qui se développent après une maladie grave réelle, stabilisée, mais dont on craint une récidive.
Julie
16 novembre 2009 @ 19 h 34 min
Il y a aucun médecin qui parvient à me rassurer. Tout a commencé quand mon cousin est mort à 38 ans d’un mélanome malin foudroyant. Depuis, j’ai peur de ne pas dépasser cet âge. Je suis toujours fatiguée, je souffre de fourmillements, de douleurs articulaires, de symptômes étranges et inexpliqués. J’ai consulté une vingtaine de spécialistes, fait des examens multiples. Mais aucun médecin ne parvient à me rassurer. Selon moi, s’ils ne décèlent rien, c’est parce que ma maladie n’en est qu’à son premier stade ou que le laboratoire a fait une erreur.
David
18 novembre 2009 @ 2 h 38 min
Depuis 5 ans j’ai des migraines atroces. J’ai peur d’avoir une tumeur au cerveau ce qui m’empêche de travailler correctement, de profiter de mes loisirs, de ma famille. J’ai déjà écrit plusieurs testaments tant ma mort me semble imminente. Le plus souvent, ma douleur fait rire ou agace. On me prend carrément pour un égocentrique, un simulateur, et on me conseille de consulter un psychiatre. Je n’ai pas de problèmes psychologiques, je suis malade, physiquement.
Jean-Hugues
22 novembre 2009 @ 10 h 16 min
Je suis pharmacien et je suis fasciné par les virus inconnus. Je surveille attentivement ma santé. Je connais le Vidal par cœur et je dévore revues et livres de médecine. Je suis assidûment les progrès de la recherche médicale, les nouveaux traitements et les dernières technologies. Surtout, je regarde toutes les émissions sur le sida ou la maladie de Kreutsfeld-Jacob. Car je suis fasciné par les syndromes rarissimes, les virus inconnus et foudroyants… Rien ne m’intéresse plus que le descriptifs des maladies rares.
Malika coulibaly
3 juillet 2017 @ 5 h 14 min
Salut David tout d’abord j’aimerais essayez de te rassurer même si je sais que ça sera difficile pour toi de me croire puisque tu souffre physiquement mais laisse moi te dire que les maladies physique non diagnitiquées sont a in grand pourcentage dû à des troubles psychologique. Je dirais que voir un psychiatre c’est trop car vous ne souffrez pas de maladies mentales mais une situations inquiétante ou choquante à du faire réagir votre psychisme qui déplace la douleur émotionnel(peu être) en douleur physique. Je vous conseillerais donc de voir un psychologue juste pour un suivi et tout ira pour le mieux.